Seule dans l’Abysse

La fissure dans mon coeur est une plaie béante qui ne peut être refermée, qui ne peut être soignée.

C’est une blessure à jamais gravée dans mon être, dans mon âme remplie de tristesse.

Un traumatisme si douloureux, qui semble insurmontable.

Comme un cumul de vagues créant un tsunami immanquable, inarrêtable et quasi fatal.

Cette douleur s’explique par un vide ressenti constamment.

Une partie de moi n’est plus là. Une partie de moi s’est envolée. Une partie de moi s’en est allée à jamais.

Cette lame qui m’a transpercée, ce sont ces mots “mademoiselle, votre mère est décédée.”

Jamais je n’aurais cru les entendre de si tôt.

À 24 ans, perdre sa mère, ses repères, c’est comme voir son avenir jeté à la mer.

Naviguer dans les profondeurs de l’abysse, seule, perdue, désespérée dans le grand bleu.

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Et si cet été on ralentissait ?